A l’heure où le studio fête ses 25 ans et fait face au semi-échec (public et critique) de “Cars 2”, les éditions Capricci publient un portrait inédit de Pixar, signé Hervé Aubron.
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De Toy Story à Cars 2, en passant par Monstres & Cie, Ratatouille, WALL·E ou son logo, Pixar fait partie de ces studios qu’il n’est plus vraiment nécessaire de présenter, à tel point qu’on se demande ce qu’on peut encore bien apprendre à son sujet. Et c’est là que “Genie de Pixar” se distingue des autres écrits concernant la boîte de John Lasseter : s’il y retrace brièvement son histoire, et plus particulièrement sa naissance en 1986 et ses premiers pas dans le monde de l’animation, Hervé Aubron fait ensuite moins un éloge des prouesses technologiques affichées par chaque long métrage qu’un état de la façon dont les machines prennent le pas sur les hommes, avec notamment les questions de l’anthropomorphisme et de la virtualité, et des parallèles avec 2001 ou Tron pour appuyer son propos. Loin (très) d’une analyse classique de la filmographie du studio, “Génie de Pixar” pourra, au premier abord, en effrayer certains vu la complexité des premières pages, et il faut donc un peu s’accrocher pour ensuite saisir sans problème la pensée de son auteur, qui nous donne, au passage, l’envie de revoir chacun des longs métrages cités, histoire de vérifier ses écrits en images.
Génie de Pixar d’Hervé Aubron – Edité par Capricci – 7,95 euros
Maximilien Pierrette