Le mois dernier, des chercheurs anglais ont mis en évidence un lien entre l’épidémie de coronavirus et certains cas graves – chez l’enfant – d’inflammation aiguë proches de la maladie de Kawasaki. Des scientifiques travaillent sur le développement d’un test permettant de prédire l’apparition de cas graves grâce à des marqueurs sanguins.
Sommaire
- Un test sanguin
- Orienter plus rapidement vers des unités de soins spécialisées
Depuis la fin du mois d’avril, les médecins alertent sur l’augmentation du nombre de cas d’enfants atteints de symptômes vasculaires liés à un emballement du système immunitaire, ressemblant à la
maladie de Kawasaki. En France, plus de 135 enfants ont contracté une forme proche de la maladie de Kawasaki suite à une infection au coronavirus COVID-19, un petit garçon de 9 ans est décédé la semaine dernière.Un test sanguinLes symptômes, proches de ceux de la maladie de Kawasaki et du
syndrome du choc toxique sont une forte fièvre, des douleurs abdominales, des troubles gastro-intestinaux et une inflammation cardiaque. Selon les médecins, la plupart des enfants touchés n’avaient pas d’antécédents médicaux. Mais les chercheurs de l’Imperial College London ont découvert l’existence de marqueurs spécifiques dans leur sang pouvant laisser présager qu’un test sanguin permettrait de prédire le risque de défaillances cardiaques. Les chercheurs britanniques ont ainsi identifié un groupe de composés sanguins susceptibles de prédire les risques de développer une réaction grave à une
infection au coronavirus : parmi eux, les taux de ferritine et de protéine réactive C, marqueurs normaux de l’inflammation. D’autres marqueurs liés à la coagulation sanguine et aux atteintes cardiaques sont également pris en compte.Orienter plus rapidement vers des unités de soins spécialisées”Nous savons que ces marqueurs sont présents chez les patients très malades, et à un taux bas chez ceux ayant une forme normal de maladie de Kawasaki, a expliqué le professeur Michael Levin, professeur de pédiatrie à l’Imperial College London
au Guardian. Nous pensons que cela pourra nous aider à savoir quels enfants sont le plus à risques d’insuffisance cardiaque.”Cela pourrait permettre, poursuit le scientifique, d’orienter plus rapidement les enfants à risques vers des unités de soins spécialisées.Click Here: san lorenzo de almagro camiseta