Les femmes qui souhaitent se préparer à leur accouchement pourront, à partir de janvier, compléter les cours dispensés par les sages-femmes par le “serious game“ “Born to be alive“, une expérience simulant en 3D et en temps réel la naissance.
Pour compléter leur préparation à l'accouchement,les femmes pourront tenter l'expérience “Born to be alive“.
Conçu par le laboratoire universitaire de Paris Descartes iLUMENS sous la supervision de deux spécialistes parisiens exerçant à l’hôpital Cochin à Paris, les Prs Alexandre Mignon (anesthésiste-préanimateur) et Vassilis Tsatsaris (gynécologue-obstétricien), “Born to be alive“ a pour objectifs d’informer et de
préparer à l’accouchement le grand public mais aussi les professionnels de santé, les étudiants en médecine, le personnel paramédical…Plongée dans un monde virtuel, la future maman découvrira les différentes étapes d’un accouchement “normal“ ; elle pourra interagir sur le scénario en aidant l’avatar à faire ses choix : qui appeler lors des
contractions ? Comment l’anesthésiste va-t-il poser la
péridurale ? Que se passe-t-il quand je pousse à la fin ? À chacune de ces étapes, des vidéos explicatives et des infographies démystifient l’
accouchement et les heures qui le précèdent. L’idée : familiariser les femmes à l’environnement qui les attend à la maternité et leur apprendre les réflexes à adopter le jour J, pour réduire leurs craintes de l’accouchement et faire en sorte que celui-ci se déroule au mieux.
Pour le moment, “l’expérience simule un accouchement idéal“, en position “classique“ sur le dos, indique le Pr Tsatsaris, mais il est prévu d’autres scénarios comme la
perte des eaux à domicile ou l’accouchement sur le côté, puis des situations post-accouchement telles que la
mise au sein, le peau à peau, etc. De même, d’autres avatars (asiatiques, noirs) représentatifs de la diversité de la population, seront créés, ainsi qu’une version iPAD.Ce serious game fait suite à une première expérience réalisée en 2011, “
Staying alive“, qui avait pour objet de sensibiliser et de dédramatiser les
gestes de premiers secours lors d’un
arrêt cardiaque.Amélie Pelletier
Source
36èmes journées nationales du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), 30 novembre 2012.Découvrez le site
www.borntobealive.frClick Here: new zealand rugby team jerseys