Des ingénieurs de l’université de Stanford ont développé une nouvelle technologie qui permet une implantation plus profonde et permanente des puces électroniques, ouvrant la voie vers un nouveau domaine de santé dans lequel l’électronique pourrait remplacer les médicaments.
Un électrostimulateur sans pile à côté de médicaments en comprimés pour comparer leurs tailles
Ils ont créé un système de recharge sans fil pour les implants médicaux, circonvenant les problèmes de taille et de recharge qui limitaient précédemment le côté pratique de la pile.Réussir à se passer des pilesLa pile, dont l’invention a satisfait les fantasmes des amateurs de science-fiction du 19ème siècle, était devenue l’obstacle numéro un dans le secteur du génie biomédical et électrique.Tributaire de la charge électromagnétique, installer un pacemaker et autre implants dans le corps et les enlever à la fin de leur cycle de vie nécessitaient des opérations de chirurgie compliquées et souvent dangereuses.“Il faut rendre ces appareils aussi petits que possible pour les implanter plus facilement et plus profondément dans le corps et ainsi, créer de nouveaux moyens de traiter la maladie et de soulager la douleur“, affirme Ada Poon, professeure ajointe en électrotechnique.Recharger un pacemaker via des vagues magnétiqueLa méthode utilisée pour recharger les appareils est à peu près la même que celle utilisée par les tours de téléphonie mobile pour faire fonctionner les portables : envoyer un cocktail complexe de vagues magnétiques de l’air libre jusqu’à profondément sous la peau.Poon a baptisé l’invention de son équipe “Mid-Field Wireless Transfert“ et explique que la qualité de l’interaction de vagues de longueurs différentes change après qu’elles soient passées dans le corps. Les découvertes ont été publiées dans la revue américaine
Proceedings of the National Academy of Sciences.
L’implantation et la mise en marche d’un pacemaker à peu près de la même taille qu’un grain de riz dans le corps d’un lapin constitue un des points marquants des travaux de Poon. L’implant est rechargé par un appareil de la taille d’une carte de crédit placé près de la peau. A l’heure actuelle, aucun problème de sécurité n’a été signalé à propos des inventions de Poon.AFP/RelaxnewsSource : Wireless power transfer to deep-tissue microimplants – Ada Poon et al. – PNAS May 19, 2014 (
abstract accessible en ligne)Photo : © Stanford UniversityClick Here: camiseta rosario central