Dans son dernier bulletin publié le 12 décembre 2018, Réseau sentinelles (réseau de recherche et de veille sanitaire en France Métropolitaine) a annoncé une hausse du nombre de cas de varicelle dans le nord de la France, notamment dans les Pays de la Loire et les Hauts de France.
Des chiffres qui doublent par rapport à la norme saisonnièreD’ordinaire, les cas de
varicelle augmente au printemps mais le début du mois de décembre a été marqué par une recrudescence de la maladie dans certaines régions. Le Réseau Sentinelles a enregistré une hausse du taux d’incidence de la varicelle avec une moyenne nationale de 20 cas pour 100 000 habitants, entre le 3 et le 9 décembre 2018. Des chiffres supérieurs à la norme saisonnière qui s’élève à moins de 15 cas pour 100 000 habitants.Six foyers régionaux d’activité modérée ont été signalés. Les Pays de la Loire représentent la zone la plus touchée avec 37 cas pour 100 000 habitants. Ils sont suivis des Hauts de France où 32 cas pour 100 000 habitants ont été détectés. Soit deux fois plus que les chiffres habituels. Viennent ensuite la Bretagne ( 29 cas/ 100 000 habitants), la Normandie (28 cas/ 100 000 habitants), le Centre Val de Loire ( 21 cas/ 100 000 habitants) et le Grand Est ( 20 cas/ 100 000 habitants).Dans les Hauts de France, les zones les plus touchées sont la Somme, la Sambre, l’Artois et la Baie de Somme.Varicelle : les modes de transmissionChaque année, 700 000 cas de varicelle sont recensés et plus de 90 % surviennent chez des enfants de moins de 10 ans1. Les cas de varicelle chez l’adulte qui n’a pas été contaminé pendant l’enfance sont plus rares. Mais attention, les manifestations cliniques et les risques de complications peuvent alors se révéler sévères contrairement à la forme infantile quasiment toujours bénigne.
Ce virus est extrêmement contagieux. Il se transmet facilement par voie respiratoire, par inhalation de microparticules de salive, par contact cutané avec les lésions infectées. Lorsqu’un enfant est contaminé au sein d’un établissement scolaire (ou à la crèche), une contagion à d’autres enfants affectés dans ce dernier est très probable. Toutefois, il est possible de prévenir une telle propagation.Les symptômes de la varicelleLe premier réflexe consiste à isoler le ou les enfants qui présenteraient des symptômes caractéristiques. Parmi les signes avant-coureurs, on observe souvent :
- altération de l’état général : une forte fièvre, une asthénie, des maux de tête.
- des douleurs ( musculaires et articulaires)
- un écoulement nasal
Si cet épisode peut rester discret, c’est pourtant à ce stade que l’enfant est le plus contagieux. Par la suite apparaissent les boutons puis des petites vésicules qui confirment le diagnostic. Le risque de contamination perdure jusqu’à ce que les vésicules se transforment en croûtes qui finiront par tomber (généralement une semaine après l’apparition des boutons) en laissant des
cicatrices.Comment prévenir la varicelle ?Le seul moyen de prévention efficace des écoles et des crèches est donc de prévoir une mesure d’exclusion des enfants infectés d’au moins une semaine. Les parents ont aussi un rôle à jouer en s’assurant que leur enfant ne contamine pas les autres enfants : veiller à ne pas échanger les couverts ou biberons, imposer un lavage des mains régulier, etc. Un vaccin pour les adultes non-contaminés pendant l’enfance En France,
la vaccination universelle des enfants contre la varicelle n’est pas recommandée. En revanche, pour les personnes qui n’ont pas eu la varicelle enfant, la vaccination est conseillée (et tout particulièrement chez les personnes fragilisées ou plus exposées) dans la mesure où
cette pathologie peut se révéler sévère lorsqu’elle frappe à l’âge adulte. Toutes les informations sur le vaccin sont disponible
en ligne.Click Here: New Zealand rugby store