Pour la première fois, des chercheurs ont mis en évidence où se dissimule le virus du sida lorsqu’un patient est sous traitement. Une avancée qui pourrait mener à l’élimination complète du virus.
Sommaire
- Le virus latent dans différentes zones du corps
Plus considéré comme une maladie mortelle mais comme une maladie chronique du fait de l’avancée des traitements antirétroviraux,
le Sida est une maladie dont il est à l’heure actuelle
impossible de guérir. La faute à une quantité résiduelle du virus (VIH) qui persiste dans l’organisme des personnes infectées, appelée réservoir viral, que les
traitements actuels ne peuvent éradiquer. Ce, bien qu’ils permettent aux patients de ne plus transmettre la maladie. Quasi-indétectable, ce réservoir viral, à l’origine d’une réapparition massive du virus en cas d’arrêt du traitement, a été localisé pour la première fois par des chercheurs de l’Université de Gand (UZ Gente). Une découverte qui, d’après un communiqué de l’Université, constitue “un pas de plus vers la guérison”. Ces résultats ont été publiés dans la revue Cell Host & Microbe le 27 août 2019.
Wereldprimeur: Onderzoekers ontdekten waar het hiv-restvirus zich schuilhoudt als het door aidsremmers onder controle wordt gehouden. Hun baanbrekend onderzoek zet opnieuw een stap richting genezing hiv. https://t.co/5qKuxTDIdl @HIVontrafelen pic.twitter.com/CO6BEGu6vH— UZ Gent (@uzgent) 17 septembre 2019
Le virus latent dans différentes zones du corpsPour leurs travaux, les chercheurs ont analysé le VIH chez 11 patients volontaires sous traitement. Ce dernier a d’ailleurs dû être brièvement interrompu, sous surveillance médicale, afin d’entraîner la réapparition du virus. Ainsi, en comparant ce virus résurgent au virus résiduel provenant d’échantillons de différentes cellules et parties du corps, ils ont ainsi réussi à mettre en évidence l’origine du réservoir viral. “Le VIH se cache dans des cellules immunitaires spécifiques du corps et reste ainsi sous le radar. Lorsque le patient interrompt la prise d’inhibiteurs du VIH, le virus peut ressurgir à partir de ces cellules et provoquer une remontée de la
charge virale, appelée aussi “rebond viral”, expliquent sur le site de l’Université de Gand le Dr. Marie-Angélique De Scheerder et le professeur Linos Vandekerckhove, tous deux auteurs de l’étude. Notre étude a montré que, contrairement à ce que l’on pensait jusqu’ici, les
cellules immunitaires qui se divisent activement sont coresponsables de ce réservoir viral. Nous montrons en outre que la remontée de la charge virale ne provient pas d’un seul organe ou type de cellule spécifiques, mais peut provenir de différents types de cellules et parties du corps (comme le sang, les ganglions lymphatiques et le tissu intestinal).”Click Here: Cheap Golf Golf Clubs