Ségolène Royal et Dominique Besnehard sont en froid. La madone du PS a affirmé qu’il n’était pas son coach, contrairement à l’image qu’en donnent les Guignols de l’Info. Le co-créateur du festival d’Angoulême a pour sa part rappelé qu’il préférait parler de cinéma que de politique.
Un communiqué cinglant publié dans La Charente Libre a «remis à sa place» Dominique Besnehard. Dans ce billet de mauvaise humeur, Ségolène Royal demande au créateur du Festival du Film Francophone d’Angoulême de «s’en tenir à son indéniable talent relatif au cinéma et à cesser de s’attribuer un rôle politique qui n’existe pas, pas plus que n’existe un rôle de conseil ou de coaching que Ségolène Royal n’a jamais envisagé».
Au moins c’est clair.
Les raisons de cet énervement? Premièrement, Dominique Besnehard aurait dit du mal d’Arnaud Montebourg- «Je le déteste, c’est une caricature». Et il n’a aucun droit à le faire!
Deuxièmement, Monsieur Besnehard se permet d’accroître sa popularité dans la ville d’Angoulême, un bastion charentais auquel la diva du Poitou tient plus que tout.
Enfin, comme Besnehard s’est chargé de la programmation du stade Charléty pendant la campagne de la candidate du PS à la présidentielle, il passe pour son «chevalier servant», son coach, son conseiller: ce que ne supporte plus Madame Royal.
Depuis le début de la semaine, les Angoumoisins s’interrogeaient sur la venue, ou non, de Ségolène Royal pour ouvrir le Festival, comme ce fut le cas l’année dernière. Elle a honoré les pages du programme officiel d’un édito signé, mais n’a pas pointé le bout de son nez. Et le communiqué qu’elle a fait paraître alors que l’événement battait son plein a créé un certain malaise.
Dominique Besnehard a donc dû se résoudre à s’exprimer sur le sujet, en particulier au micro de Gala.fr, présent à Angoulême à l’occasion du festival. Il a dit qu’il n’«en parlerait plus» -trop tard!- et que malgré «son attachement» à elle, ils avaient décidé d’un commun accord de prendre leurs distances.
Regardez notre extrait
Dominique Besnehard répond sur l’affaire Ségolène Royal
Lundi 31 août 2009
C.C.