Au Japon, les escargots se mangent avec des baguettes. Pour beaucoup, c’est une découverte. Le chef s’appelle Rémy Grenard. Depuis trois ans, il tient un “yatai”, une petite échoppe mobile en bois, dans la ville de Fukuoka, au sud-ouest de l’archipel. De la quiche au cassoulet, tous les soirs, il cuisine français pour les Japonais. Son “yatai” comprend 12 places au comptoir et une toute petite cuisine où il fait simplement réchauffer ses plats préparés. À Fukuoka, les “yatai” font partie du paysage depuis plusieurs siècles. Il y en a plus d’une centaine dans la ville, ouverts seulement la nuit. On ne s’y arrête pas plus de 45 minutes pour déguster des plats populaires.200 euros par mois contre un emplacement, l’eau et l’électricitéChaque jour, dans sa cuisine, Rémy Grenard prépare ses plats du soir. Il est le seul étranger à tenir un “yatai”. C’est la mairie qui a choisi son dossier. En journée, les “yatai” se cachent sur des places de parking. Quand vient 17 heures, Rémy Grenard transporte son échoppe dans les rues de Fukuoka. Pour 200 euros par mois, la ville lui garantit l’emplacement, l’eau et l’électricité. En deux temps trois mouvements, son “yatai” est monté. Coupe du monde de rugby oblige, on croise même quelques clients français. Un parfum de France qui, la nuit tombée, suscite la curiosité.Le JT
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JT de 13h du samedi 5 octobre 2019 L’intégrale
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