Susan Boyle, finaliste de Britain’s got talent en 2009, a toujours su garder sa part de mystère. Malheureusement sa personnalité un peu à la marge se révèle être une vraie pathologie.
Quand la Grande-Bretagne fait la connaissance de Susan Boyle en avril 2009, c’est grâce à sa voix hors du commun. De son physique de ménagère boulotte s’échappe une voix puissante et bouleversante. À 47 ans, elle rêve enfin de devenir chanteuse et le jury de Britain’s got talent va l’aider à réaliser ce souhait.
Si le quotidien et les habitudes de vieille fille de Susan forgent son personnage aux yeux du grand public, la nouvelle star cache, elle, un mal-être. Elle aura finalement du attendre cette année 2013 pour mettre un mot sur sa souffrance. Susan Boyle est atteinte du syndrome d’Asperger. Dans un entretien accordé au Guardian et publié ce week-end, la chanteuse exprime son «soulagement» à l’annonce de ce diagnostique après des années de questionnement sur elle-même. «Asperger ne me définit pas, c’est une condition avec laquelle je dois vivre et travailler mais je me sens plus à l’aise maintenant» précise-t-elle. Le syndrome d’Asperger se rapproche de l’autisme et affecte principalement ses victimes dans leur rapport aux autres et dans la difficulté à communiquer avec eux.
Le spécialiste écossais qui s’est chargé de traiter Susan Boyle lui a également révélé qu’elle était dotée d’un QI supérieur à la moyenne. Cette double analyse vient peut-être expliquer l’absence totale de vie amoureuse de la chanteuse. En 2009, elle vivait dans son petit village de West Lothian, seulement accompagnée de son chat. Le succès a permis à Susan Boyle de se construire un entourage qui la rassure. Comme le révèle l’article du Guardian, l’écossaise vit désormais avec un assistant personnel, 24h/24 et peut compter sur le soutien de son attaché de presse.
Si la communication n’est toujours pas le fort de Susan Boyle, sa voix, elle, dépasse toutes les souffrances.
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