François-Xavier Ménage sera le quatrième présentateur de l’émission Capital. M6 vient d’envoyer un communiqué pour annoncer qu’il serait dès cet été, présentateur et rédacteur en chef adjoint de son magazine d’information.
Après Emmanuel Chain (1990–2003), Guy Lagache (2003–2011) et Thomas Sotto (aôut 2011 à ce jour), François-Xavier Ménage aura la lourde tâche de prendre les commandes de l’emblématique magazine d’information de M6. La chaîne de Nicolas de Tavernost a publié un communiqué pour retracer le parcours de sa nouvelle recrue. François-Xavier Ménage est né le 27 juin 1980 en Bretagne. Après des études d’Economie à la Faculté de Rennes, il se dirige vers le journalisme en intégrant le Celsa (Sorbonne). Parallèlement à ses études, il travaille sur Europe 1 puis RMC, radio qu’il intègre définitivement en 2004 après ses études, pour traiter de l’actualité française et internationale (crise des banlieues en 2005, guerre au Liban 2006, Présidentielles 2007…).
En 2008, François-Xavier Ménage rejoint la rédaction de BFM TV et est nommé Grand Reporter. Il couvre notamment les principaux conflits ou événements à travers le monde (séismes à Haïti et Fukushima, révolutions en Libye et Egypte, conflits en Afghanistan, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Gaza, crises économiques en Grèce et Espagne…). Lors des insurrections en Côte d’Ivoire, il collabore également quotidiennement avec CNN, en live, durant un mois. Depuis 2008, il continue aussi de présenter les journaux des tranches d’information de BFM TV durant l’été et participe régulièrement, à partir de 2012, à l’émission de grand reportage 7 Jours BFM en réalisant des «formats longs d’actualité» (reportages de 7 à 15 minutes). François-Xavier Ménage est depuis plusieurs années professeur de journalisme au Celsa (Sorbonne) et à Sciences Po Paris.
Dans un portrait que lui a consacré BFM, on apprend que la nouvelle recrue de M6 ne se destinait initialement pas à une carrière de journaliste. «Je voulais être avocat, cuisto, pharmacien, expliquait-il. L’envie est venue tardivement. Je me rappelle d’un voyage au Togo, coupé du monde, je rêvais tous les soirs d’un kiosque où je pourrais lire Libé. Ca devenait obsédant. Je me suis dit « les obsessions, ça se soigne ». D’où une école de journalisme.» Et la présentation de Capital près de dix ans plus tard.