C’est aussi pour ses polémiques qu’on l’aime, Gérard Depardieu. Jamais avare des petites phrases qui font mouche, l’acteur s’en prend aujourd’hui au Festival de Cannes. Mais tout ça n’est que du cinéma, n’est-ce pas ?
Pas content ! Gérard Depardieu a quelques combats en cours, quelques motifs de mécontentement. Outre sa sortie récente sortie dans Nice Matin sur le mouvement Nuit Debout qui se réuni depuis de nombreuses semaines Place de la République à Paris et dans plusieurs grandes villes française – « Nuit debout ou assis sur la cuvette des chiottes, c’est pareil » (sic) – le monstre sacré du cinéma n’est pas à Cannes pour le glamour
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A l’affiche de Tour de France de Rachid Djaïdani, l’acteur était présent à l’issue de la projection pour répondre à quelques questions et recueillir les premières impressions (enthousiastes !) du public.
D’entrée de jeu, Gérard Depardieu a lancé : « A mon âge il y a des marches qu’on ne peut plus monter… Et puis, vous savez lorsque l’on arrive en haut de ces quarante-cinq marches (Gégé a vu double : il n’y a que vingt-quatre marches devant le palais des Festivals, ndlr !), on ne voit souvent que des visages vides, vides de sens et d’intelligence. Ça ne m’intéresse pas. Je préfère être ici avec vous qui aimez les films, qui aimez les réalisateurs. Vous aimez le cinéma ? Et bien le cinéma vous aime aussi ! ».
Précédemment – toujours dans Nice Matin – il avait assuré que le festival de Cannes est « une hystérie collective complètement infertile.(…) Aujourd’hui le fric prend toute la place, on est bien loin du cinéma. Cannes ne mérite pas ça. (…) Monter les marches, non merci ! ».
L’an dernier, il tenait un discours un brin différent, en remontant le tapis rouge au bras d’Isabelle Huppert, pour le Valley of Love de Guillaume Nicloux. Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis. Peut-être Gérard Depardieu reviendra-t-il l’an prochain pour monter au palais…Qui sait ?