Il a attendu la fin de l’été pour sortir son clip, mais Black M signe avec Je suis chez moi l’un des succès de la période estivale. Le rappeur y dénonce le racisme, s’en prend à Marion Maréchal-Le Pen, et invite ses amis Amadou et Mariam, Youssoupha et Anne Roumanoff à participer à la fête.
« Un film écrit par Black M ». Pour son nouveau clip, le rappeur a décidé de prendre en main l’histoire à raconter. Un bus bloqué par la police, un contrôle innocent, le racisme sous-jacent, et la situation qui se désamorce grâce à son dernier single, Je suis chez moi. Après en avoir fait la promotion sur les réseaux sociaux grâce à Gad Elmaleh, Alessandra Sublet ou encore Kev Adams qui se sont tous filmés en train de danser sur sa chanson, Black M a invité d’autres amis stars pour étoffer son clip. On y retrouve entre autres Amadou et Mariam, le rappeur Youssoupha, et Anne Roumanoff. L’humoriste, accusé de racisme par le passé, annonce dans la vidéo avoir trouvé un moyen de payer beaucoup moins d’impôts – en contraste avec Black M, qui lui se vante d’être un bon citoyen et de payer l’intégralité des siens.
« J’ai vu que Marion m’a tweeté d’quoi elle se mêle ? Je sais qu’elle m’aime, lance le rappeur en invectivant Marion Maréchal-Le Pen et le FN. Je suis Français. Ils veulent pas que Marianne soit ma fiancée, peut-être parce-qu’ils me trouvent trop foncé. Laisse-moi juste l’inviter à danser, j’vais l’ambiancer ». Le message est clair : halte au racisme, qui donne l’impression à Black M d’être « regardé de haut » par la France alors qu’il un est un citoyen comme les autres. “Je suis un être humain comme toi, je suis chez moi”, rappelle-t-il à la fin du clip : un moyen de faire taire les racistes qui voudraient l’expulser de France.
Crédits photos : Michael Baucher / Panoramic / Starface